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Je m’engage à être une voix forte pour défendre des politiques qui amélioreront nos vies. Sur cette page, vous trouverez toutes les dernières mises à jour sur mes actions et prises de position. Ne manquez pas une seule étape de notre parcours vers un avenir meilleur - restez informé(e) en consultant régulièrement cette page
Former, spécialiser, développer de nouvelles compétences, délivrer une nouvelle qualification ou un nouveau titre d'études tant aux chercheurs d’emplois qu’aux travailleurs, tels sont les objectifs de l’enseignement supérieur et de promotion sociale de la Ville de Bruxelles.
Pour soutenir les chercheurs d’emplois et leur permettre de se former dans des domaines porteurs d’emplois et en pénurie, la Ville ouvre de nouvelles filières !
«L’enseignement n’est pas immuable, les apprentissages sont évolutifs et doivent s’inscrire en adéquation avec l’évolution de la société»
La pénurie de chauffeurs est criante dans les transports routiers, mais se pose aussi au sein des transports scolaires. Dès janvier, pour lutter contre cette carence sur le marché de l’emploi, une formation pour chauffeurs poids lourds sera proposée à l’Institut de Mécanique et d’Électricité
Marguerite Massart (1040 périodes de formation en deux ans débouchant sur un certificat de qualification). Depuis cette rentrée, l’Institut propose également une nouvelle formation de tôlier en carrosserie pour s’adapter aux exigences du métier (960 périodes de formation en deux ans débouchant sur un certificat de qualification)
https://itmemm.weebly.com/conducteur-poids-lourds-new.html
https://itmemm.weebly.com/tocirclier-en-carrosserie-new.html
A l’École de photographie et de techniques visuelles Agnès Varda, outre la photographie, la vidéo, l’apprentissage du maniement de drones etc., deux nouvelles sections sont proposées depuis cette rentrée 2023-2024 : techniciens en infographie et en programmation. La première formation
propose une qualification en un an (mais les cours peuvent être suivis par modules : Photoshop – Indesign – Création de logo – Typographie – 3D - …) La deuxième s’acquière en 120 périodes.
https://www.ecoledephoto.be/technicien-en-infographie/
https://www.ecoledephoto.be/section-technicien-en-programmation/
A l’Institut de la Parure et de la Bijouterie Jeanne Toussaint, c’est une nouvelle section Bijouterie-Joaillerie qui voit le jour. Ecole spécialisée dans les métiers d’art et métiers de la main, l’Institut a opéré une révision de sa section Bijouterie afin de répondre aux demandes du milieu professionnel
et permettre aux jeunes artisans de se lancer. Un cursus complet est proposé, alliant techniques et précision en art du métal, dessin assisté par ordinateur, législation du métier, mais aussi initiation au sertissage, expérimentation de techniques et développement de recherches personnelles autour du bijou. Le tout terminé par une épreuve devant un jury professionnel et délivrant un diplôme reconnu
et un Europass ! https://jeannetoussaint.be/nos-cours/bijouterie/
La Haute École offre à ses étudiants des filières et des contenus de formation les préparant directement à l’exercice d’une profession leur ouvrant des perspectives d’insertion socio-professionnelle tout en veillant à leur épanouissement personnel. Elle se doit donc de s’adapter aux nouveaux besoins en proposant de nouveaux cursus et options qui correspondent au marché de l’emploi et aux compétences exigées. C’est pourquoi, cette année, elle développe :
Ces deux masters sont innovants car il sont organisés en alternance : ils proposent une formation académique solide (2 jours par semaine) et une immersion professionnelle en entreprise (3 jours par semaine). Le facilty manager est directement indemnisé pour sa part.
Les Carnets de Cerise ont fait leur apparition dans le quartier, sur un mur de l’école primaire de Heembeek. Pour cette 71ème fresque, c’est l’école qui s’est proposée. 4 classes du troisième degré ont œuvré en collaboration avec l’artiste pour son élaboration, lors de l’année scolaire écoulée.
Cette nouvelle fresque respecte encore et toujours les trois axes clairs définis depuis le début de la législature : féminisation, participation et décentralisation. « Nous continuons à équilibrer le rapport entre autrices et auteurs au travers de notre Parcours BD, grâce à cette fresque d’Aurélie Neyret » se réjouit Arnaud Pinxteren, échevin de la Rénovation urbaine en charge du Parcours BD.
« Il s’agit d’un projet collaboratif qui est parti d’une proposition d’un enseignant passionné de BD, pour devenir un projet commun fédérateur qui a mobilisé tous les acteurs de l’école ! Aussi bien l’équipe éducative, que le personnel d’entretien et les élèves ont voté pour la proposition finale. Une belle synergie qui met en valeur la collaboration, le travail d’équipe et permet de surcroit d’embellir l’école »
Aurélie Neyret, est une autrice et dessinatrice de BD, originaire de Lyon. En 2012, elle sort Les Carnets de Cerise, en collaboration avec le scénariste Joris Chamblain. Dès 2013, leur premier tome est nommé dans la sélection jeunesse du Festival Angoulême ; un prix que le deuxième tome des Carnets de Cerise remportera en 2014. Chez nous, Les Carnets de Cerise remporteront le Prix Saint-Michel dans la catégorie HumourJeunesse en 2015. Membre du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme, elle est une autrice engagée pour les droits des femmes et elle lutte également contre la précarité du métier d’autrice de bande dessinée.
Réalisée par Urbana, l’œuvre de 72m² est installée sur le mur du numéro 4, Rue des Trois Pertuis à Nederover-Heembeek. Cette nouvelle fresque BD est à découvrir au plus vite mais les fans de BD pourront aussi choisir de suivre tout un parcours pour découvrir plusieurs fresques dans le cadre d’une promenade. Toutes les infos sont accessibles via https://www.parcoursbd.brussels/.
A partir de cette rentrée 2023, les collations et boissons emballées dans des conditionnements à usage unique sont strictement interdites dans les cartables des écoliers de la Ville de Bruxelles !
« Dans un souci de santé et de développement durable, nous avons analysé la manière dont nous pourrions faire adopter à nos élèves et leurs famille des habitudes plus saines et plus durables »
Les collations restent une problématique récurrente.
Le 10h, objet de marketing intensif, est en général trop sucré et/ou salé et ne répond pas aux besoins des enfants. Au contraire, ces collations sont entre autres choses responsables de l’augmentation de la surcharge pondérale et sont corrélées au développement de caries et de diabète de type 2. Ces produits ultra-transformés impactent négativement la santé en détruisant le microbiote intestinal des enfants et augmente le risque de cancers. Ils ont également des conséquences désastreuses sur les facultés d’attention des élèves.
Déjà en 2004, l’Instruction publique avait supprimé les distributeurs automatiques de boissons et collations de toutes ses écoles – tout niveau d’enseignement confondu.
Le département avait embrayé ensuite avec la distribution de soupe gratuite à 10h en période hivernale. Ce dispositif sera désormais élargi à toute l’année scolaire dès octobre 2023. Outre l’objectif de lutte contre l’obésité, il permet aussi de diminuer les frais scolaires. Pour les parents souhaitant malgré tout mettre une collation dans le cartable de leur enfant, la réflexion s’est portée sur l’interdiction dès septembre 2023 des collations et boissons emballées dans des conditionnements à usage unique. Les élèves sont donc invités à venir à l'école avec des collations qui correspondent à leurs besoins nutritionnels (collations saines : fruits frais, fruits secs, etc.) dans une boîte à collation. Ceci permet d’une part d’encourager une alimentation saine et d’autre part, de limiter les déchets.
Enfin, dans la même optique, l’eau devient une boisson de prédilection. Depuis l’an dernier, tous les élèves ont reçu une gourde de la Ville de Bruxelles, et tous les élèves de 1ere année en recevront désormais une. Les boissons sous forme de canette, bouteille en plastique, berlingot sont donc également interdites.
Cette mesure concerne les plus de 11.500 élèves de l’enseignement maternel et primaire de la Ville de Bruxelles !
Ouvertes depuis le début du mois de mai, les nouvelles salles d’étude Brucity ont fait salle(s) comble(s). La Ville de Bruxelles et son CPAS organisent plus de 16 lieux d’étude, qui resteront ouverts en vue de la seconde session. Le programme « Plaisirs d’apprendre » est d’ailleurs reconduit pour soutenir au mieux cet été les élèves ajournés dans leurs apprentissages.
« La Ville à 10 min n’est pas qu’un slogan, c’est une réalité que nous veillons à concrétiser dans tous nos quartiers, ici l’offre en termes de salles d’étude permet d’en attester » explique Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles.
« L’une des valeurs clés de l’enseignement des écoles de la ville, c’est l’égalité des chances. Tout le monde ne dispose pas d’un cadre serein à la maison pour étudier ou faire ses devoirs, c’est pourquoi, nous veillons à ouvrir dans tous nos quartiers des lieux d’étude afin de maximiser les chances de réussite de chacun»
« Le soutien aux études est un levier décisif pour rompre la reproduction des inégalités sociales. Le CPAS y est engagé par l’organisation d’un réseau d’écoles de devoirs et l’accompagnement de plus de 2000 étudiantes et étudiants par nos équipes sociales. Certains ont besoin de sortir de chez eux pour travailler en toute quiétude. Ouvrir des salles d’études, c’est mettre à leur disposition un outil de plus en faveur de la réussite de leur projet d’études », souligne Khalid Zian, président du CPAS.
Brucity: Des salles d’étude pouvant accueillir jusqu’à 40 étudiants par jour sont accessibles au 8e étage du nouveau centre administratif, bâtiment mixte, destiné à l’administration mais ouvert sur le quartier.
Depuis leur ouverture, elles ont comptabilisé plus de 600 visites ! Plus d’informations via https://www.bruxelles.be/etudiant-reservation
Service Jeunesse: Les salles du service jeunesse sont connectées, équipées de pc et accessibles toute l’année pour les étudiants à partir de 12 ans. L’inscription en amont n’est pas obligatoire mais suggérée.
En termes de fréquentation, hors blocus, le centre Pôle Nord a accueilli entre 100 et 150 visites par mois et lors des blocus, entre 300 et 370 par mois. Le Centre BOX120, lui a accueilli environ 200 visites chaque mois hors blocus et entre 360 et 750 les mois charnières.
CPAS : Au cours de la première session, de la mi avril à la fin juin 2023, 1.646 étudiants ont fréquenté les trois salles du CPAS. Elles disposent de connexions wifi ainsi que d’imprimantes, et sont accessibles pendant les blocus, du lundi au samedi, de 8h30 à 21h30 à tout élèves/étudiants de plus de 16 ans.
Pour la seconde session de l’année, les salles d’étude du CPAS seront ouvertes du 17/07 jusqu’au 01/09, avec les mêmes horaires.
Pour toute information, appelez le 02/563.66.51 ou envoyez un courriel: sallesdetudes@cpasbxl.brussels
Instruction publique: Rappelons-le, les bibliothèques constituent des lieux neutres, propices au calme et à la concentration. Plusieurs espaces y sont accessibles. Il n’est par contre pas possible de réserver sa place.
Plaisirs d’apprendre, l’opération de soutien scolaire gratuite de l’été
Destinée aux élèves ajournés du secondaire (examens de passage et travaux de vacances), elle propose du soutien scolaire couplé à des activités de détente du 7 au 25 août. Des étudiants du supérieur se mettront à disposition des élèves pour les encadrer dans des matières spécifiques (français, math, sciences, etc.) dans 6 quartiers différents de la Ville de Bruxelles :
Les étudiants du supérieur ont également accès à ces lieux d’étude.
Inscription via le 0499/924.921 ou coordinationmediation@brucity.be
Du 10 juillet au 25 août 2023, les livres sortent dans les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale et migrent des bibliothèques vers divers lieux publics !
Les animateurs, munis de leur sélection de livres du jour iront rencontrer les enfants de 3 à 10 ans qui jouent dans les parcs, les plaines de jeux ou les bacs à sable et leur proposeront une lecture particulière.
« L’objectif de cette opération est de susciter la curiosité des enfants, de les reconnecter au plaisir des livres. En étant proactives et en allant à la rencontre de la population, les bibliothèques touchent de nouveaux publics, pas spécialement accoutumés à la lecture. Maitriser un capital de mots est important car il permet de performer dans différents types d’apprentissage (grammaire, mathématiques, compréhension d’énoncés, …) Avoir un vocabulaire étoffé dès l’enfance permet d’affiner sa pensée et sa réflexion, c’est un puissant levier d’ascension sociale »
Chaque lieu est parrainé par une bibliothèque publique. En cas de pluie, des solutions de secours seront proposées, le public est invité à contacter la bibliothèque partenaire pour se renseigner.
Une action organisée par le Centre de Littérature Jeunesse de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles, en collaboration avec le réseau des bibliothèques de la Région de Bruxelles-Capitale.
Plus de 200 étudiants de l’Institut des Arts et Métiers, du CEFA et de l’Institut Diderot qui terminaient leur cursus cette année ont reçu leur diplôme à l’Hôtel de Ville. Des entreprises étaient présentes pour représenter le monde professionnel et pourquoi pas, trouver de jeunes recrues...
L’enseignement qualifiant (technique, professionnel et en alternance) de la Ville de Bruxelles offre de réelles perspectives d’emploi à ses étudiants : il permet d’acquérir une technicité de précision, sur du matériel de pointe et dans des métiers en pénurie. Pour certains élèves, ils sont déjà en possession d’un contrat de travail, avant même la sortie de l’école. Cet enseignement est réellement porteur de clés de réussite, quand il est choisi, et remplit un rôle d’ascenseur social et émancipateur.
« La Ville de Bruxelles attache une grande importance à son enseignement qualifiant et ceci se reflète dans les investissements massifs qu’elle déploie dans les bâtiments et équipements de pointe, pour former aux toutes dernières techniques et technologie. Nous proposons donc des formations en phase avec les besoins des entreprises mais nous veillons aussi à leur formation générale et à leur faire acquérir une méthode, des compétences généralistes, et des valeurs qui leur permettront d’évoluer professionnellement dans une société en constante mutation et d’être des femmes et des hommes libres»
« Notre enseignement vise l’émancipation et l’autonomie, et pour ça, nous proposons une formation solide, tant technique que généraliste »
Sur place, des constructeurs automobiles seront présents (Mercedes, Audi, FORD), mais aussi d’autres employeurs comme la STIB, Auto5, Kone, Dussart, Atlantis, Safran et la Ville de Bruxelles pour présenter des offres d’embauche aux fraichement diplômés qui n’ont pas encore de contrat.
Pour rappel, l’Institut des Arts et Métiers forme en carrosserie, sanitaire/chauffage, électricité, mécanique, électro/automaticien, mécanicien automaticien/de cycle/moto, technicien du froid. Tandis que l’objectif de l’Institut Diderot est de former aux métiers de l’informatique, de la comptabilité, de l’infographie, des travaux de bureau et de la construction (menuiserie, ébénisterie, etc.). Enfin, les sections du CEFA (Centre d’éducation et de formation en alternance) forment des coiffeurs.euses, vendeurs.euses, des cuisiniers.ères de collectivité, mécanicien.nes automobiles, carrossier.ères, monteur.euse en chauffage et sanitaire, techniciens.nes en climatisation, etc.
Les enjeux de rénovation des cours de récréation sont divers et variés : pacification, lutte contre le harcèlement, verdurisation, égalité des genres. Tour d’horizon des travaux colossaux réalisés par la Ville de Bruxelles dans ses écoles.
« L’espace publique est davantage conçu pour l’individu masculin que féminin et c’est la même dynamique au sein des cours de récréation traditionnelles : les filles y sont invisibilisées. La disposition de celles-ci n’incitent pas aux échanges entre filles et garçons et elles ne se sentiraient pas légitimes à se les approprier »
Le schéma classique d’aménagement d’une cour de récréation repose habituellement sur un grand espace au centre, dévolu à la pratique de sports de ballons et qui se compose fatalement majoritairement de garçons. On observe que bien souvent les filles ou les personnes souffrant de complexes sont relayées dans les coins … tels sont en effet les reliquats de la ségrégation scolaire. Parmi les recommandations avancées par les experts, on retrouve le fait de privilégier divers petits espaces plutôt qu’un grand espace central. Les projets de cours de récréation régulées et apaisées marquent l’importance de la dimension participative, du zonage, de rendre les sols perméables, de verduriser et d’encourager l’interaction avec la nature mais également de prévoir des points d’eau. L’équipement et le mobilier font également l’objet d’une attention particulière, tout comme l’acoustique. Enfin une réflexion a été menée concernant l’appropriation des nouveaux lieux par les élèves, mais aussi par les autres acteurs de l’école : l’accueil temps-libre et les habitants du quartier.
« Les études ont démontré qu’aménager une cour de récréation avec des espaces dédiés à chaque type d’activité permettait de réduire les violences et le harcèlement entre les élèves jusqu’à 60% »
La Ville de Bruxelles a donc investi massivement dans la rénovation de ses cours de récréation tant dans le fondamental que dans le secondaire. Depuis le début de cette législature, ce sont plus de 11.500.000 € qui ont été affectés à cet objectif. Un plan pluriannuel qui va se poursuivre pour qu’à terme, toutes les cours, au fur et à mesure des besoins de rénovation, soient renouvelées dans cet esprit.
« Nous voulions un projet visant avant tout la qualité de vie des élèves et le respect de l’environnement. Le projet proposé est tout à fait innovant, notamment au niveau des matériaux, mais surtout, il permet de repenser l’espace au regard des politiques innovantes en matière d’éducation et de construction. Avec une attention particulière portée sur l’égalité des genres dans les espaces partagés, nous construisons les bases vers une société plus égalitaire » nous explique Lydia Mutyebele, échevine en charge du Patrimoine Public.
Outre la rénovation du bâti (préau, sanitaires …), 3 types de zones ont chaque fois été définis : active avec ballon – active sans ballon et calme. Cette dernière se divise en une zone de détente avec des endroits d’assise, des coins de discussions, jeux de société, … et une zone pédagogique utilisée pour des activités éducatives comme l’observation de la nature, un coin lecture ou études. Les cours sont davantage verdurisées avec l’apparition de potagers, composts, etc. Tous ces nouveaux aménagements sont conçus dans une optique de développement durable avec une utilisation pédagogique afin de développer la citoyenneté active des élèves.
Le Lycée Henriette Dachsbeck a eu le grand plaisir de recevoir une invitée de marque : Diane von Furstenberg qui avait exprimé l’envie de renouer avec son ancienne école. Suite à une première rencontre avec l’équipe éducative, une conférence a été conçue sur mesure pour les élèves de rhétos.
Comme sa mère, Diane von Furstenberg a été scolarisée au Lycée Henriette Dachsbeck et ce, de 1950 à 1959. Elle en garde de très bons souvenirs et en particulier ceux de sa directrice, Madame Gillet, femme engagée et libre-penseuse.
Madame Gillet, qui était encore enseignante durant la guerre, avait refusé d’appliquer les lois antisémites et a gardé la mère de Diane von Furstenberg, Lili Nahmias, dans l’école malgré les injonctions. De confession juive, celle-ci fut malheureusement déportée dans les camps mais en revint et inscrivit sa fille au Lycée Dachsbeck en 1946.
Cet établissement était le premier Lycée pour filles, précurseur en matière de droits et d’épanouissement des jeunes filles.
La première apparition médiatique de Diane parût dans le Soir à l’occasion des 75 ans du Lycée (cfr photo)
Ce lundi 24 avril, Madame von Furstenberg s’est présentée aux rhétoriciens du Lycée via la conférence « Diane von Furstenberg, la femme que j’ai voulu être, la femme que je suis devenue »
Ce lundi 24 avril, Madame von Furstenberg s’est présentée aux rhétoriciens du Lycée via la conférence « Diane von Furstenberg, la femme que j’ai voulu être, la femme que je suis devenue »
« Au sein de notre pouvoir organisateur, il nous est cher d’organiser des rencontres avec d’anciens élèves. Cela permet de présenter leur parcours professionnel aux nouvelles générations et de les amener à prendre en considération les capacités émancipatrices de notre enseignement.»
La présentation s’est tenue en présence de l’Echevine de l’Instruction Publique, Faouzia Hariche, de l’Echevin de la Petite Enfance, Arnaud Pinxteren, de l’Echevine du Logement, Lydia Mutyebele, et des bureaux d’architecture 51N4E et V+ - Trans.
Ce projet, dont les travaux devraient débuter début 2025, comprend une école secondaire de 700 élèves, une crèche pour 56 enfants et 111 nouveaux logements comprenant des espaces pour des activités économiques. Le tout intégré dans un environnement naturel.
Ecole
Une nouvelle école secondaire à pédagogies actives verra le jour en septembre 2024. Dans un premier temps, le 1er degré sera organisé dans un bâtiment provisoire sur l’avenue Croix de Guerre. La nouvelle infrastructure scolaire ouvrira, elle, ses portes en deux phases (septembre 2026 et 2027). Avec cet investissement de 26.3M€ la Ville de Bruxelles augmente encore sa capacité scolaire de 700 élèves (28 classes), répondant ainsi au besoin criant de places dans le Nord de Bruxelles.
Dans une école à pédagogies actives, l’élève « apprend en faisant » et l’exercice de sa propre citoyenneté est vivement encouragée tout au long de son cursus. Cette école citoyenne mettra l’élève au centre de ses apprentissages et un focus continu sur l’expérimentation. De leur côté, les enseignants suivront un programme de formation aux pédagogies actives en amont, afin d’être parfaitement outillés.
Une aile spécifique est dévolue au degré inférieur et adaptée au développement du tronc commun. Une seconde aile est destinée au degré supérieur. Equipé d’une grande salle de sport et d’une salle culturelle ainsi que d’un grand réfectoire, directement accessibles de l’extérieur, ce nouvel équipement scolaire se veut résolument ouvert au quartier et sera accessible aux habitants et aux associations en dehors des heures scolaires.
« Ce projet a été pensé pour correspondre parfaitement aux besoins pédagogiques de nos équipes qui développeront les pédagogies actives. On y retrouve ainsi des espaces de vie en commun, une bibliothèque, des locaux d’activités scientifiques, artistiques et technologique, une salle d’étude, une grande salle omnisport, … Cette nouvelle école secondaire sera également équipée du matériel moderne et du mobilier en phase avec la pédagogie développée. Nous répondons ainsi à la pénurie de places en secondaire. Tout en nous adaptant aux évolutions pédagogiques et en nous intégrant à la vie du quartier » explique Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique, fière de ce projet, qui vient compléter l’offre sur NOH et assurer la continuité des écoles maternelle et primaire « A la croisée des chemins » (ouvertes depuis septembre 2012).
Crèche
Le projet comprend également une nouvelle écocrèche de 56 places, qui sera résolument tournée vers la nature. Les 4 sections de 14 enfants seront organisées autour d’un bel espace extérieur donnant directement sur le Moerasbos. « Cette nouvelle écocrèche sera nichée dans un écrin de verdure. Au sein de celle-ci, les petit·es bruxellois·es qui la fréquenteront, pourront y grandir en toute sérénité dans un environnement de grande qualité ».
Les Logements
« La Régie Foncière est fier de pouvoir construire 111 nouveaux logements dans une ville en constante extension démographique et poursuit ainsi sa trajectoire de développement de logements publiques de qualité et abordables » explique Lydia Mutyebele, Echevine du Logement de la Ville de Bruxelles
Les 111 nouveaux logements prévus seront divisés en deux îlots. L’îlot Sud qui comprend également l’école secondaire, jouira de 82 logements ainsi que 46 emplacements de parkings voiture. Les futurs locataires pourront également profiter d’un parking vélo et d’espaces communs (cours, jardins, salles polyvalentes) tel qu’un jardin collectif en cour intérieure privative. Au rez-de-chaussée, 800m² seront prévus pour des activités économiques, que ce soit pour des commerces ou des activités productives. Les logements seront de typologies variées avec des appartements allant du studio jusqu’au 5 chambres dont 10 % de logements PMR.
Ces logements viennent considérablement renforcer l’offre locative sur le territoire de
Neder-over-Heembeek après que la Ville y ait déjà construit quelques 185 logements publics depuis 2023, à savoir : Beyseghem 184 (9 logements), Chemin vert (61 logements moyens, 72 logement sociaux), Ransbeek-Meudon (43 logements seniors).
« Si la volonté est de densifier la Ville, nous faisons également la part belle aux espaces verts puisque le projet prévoit un espace à destination des locataires mais surtout un parc attenant aux bâtiments. A ces logements s’ajoutent donc des équipements publics (parcs, école, crèche, ..) qui créeront un tout nouveau quartier basé sur le modèle de la Ville à 10minutes » ajoute Lydia Mutyebele.
En plus de cet environnement vert, le bâtiment respecte les logiques de développement durable : « En effet, l’objectif est d’insérer le projet dans le réseau de chaleur de Neder-over- Heembeek grâce à l’incinérateur dont la chaleur sera générée pour chauffer les différentes parties (logements, école, crèche) » conclut Lydia Mutyebele ; des panneaux photovoltaïques seront prévus sur les toitures ainsi qu’un système de récupération des eaux de pluie.
Total des travaux : 67.822.956,10 €
Bureau d’étude: 51N4E et V+ - Trans.
Site internet : Régie Foncière de la Ville de Bruxelles
L’Académie des Beaux-Arts (école supérieure des arts) et la Haute Ecole Francisco Ferrer ont pris part à l’aventure. Ce mardi 21 mars, les échevines de l’Instruction publique et de l’égalité des chances ont remis trois prix et félicité tous les participants à la bibliothèque des Riches-Claires. Cette cérémonie de remise des prix permet de lancer officiellement la campagne de lutte contre le racisme de la Ville de Bruxelles et d’inaugurer une exposition spéciale reprenant les affiches concourantes. C’est également l’occasion de présenter la bibliographie et médiagraphie sur la lutte contre le racisme proposée par la bibliothèque.
Le premier prix (Fruit d’un travail collaboratif de Justine Sciuto Borowski, Raissa Oliveira Martins, Moira Gilles et Georgieva Radostina – Section Publicité et Agencement de l’espace de la HEFF) se verra affiché sur les réseaux sociaux, les dispositifs d’affichage (écrans city-plays sur tout le territoire de la ville), comme dans l’ensemble des structures de la ville (bibliothèques, écoles, …)
« Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la politique que mène la ville, pour combattre toute forme de discrimination due aux origines ou appartenances. La journée internationale de lutte contre la discrimination raciale permet de relancer et moderniser le débat dans les écoles grâce à la création de narratifs visuels. L’accueil positif de la diversité sous toutes ses formes est inscrite dans le programme politique: le travail de sensibilisation est toujours nécessaire et passe notamment par la mobilisation de nos jeunes. » expliquent Faouzia Hariche (échevine de l’Instruction publique) et Lydia Mutyebele (échevine de l’égalité des chances).
Pour sensibiliser aux STEM et développer les compétences du 21e siècle !
Les STEM, entendez l’acronyme de « Science, Technology, Engineering et Mathematics » sont les compétences du présent ! Aujourd’hui, les élèves peuvent choisir ce type d’option combinant mathématiques, technologie et sciences exactes au sein de leur cursus.
Celui-ci leur ouvre magistralement les portes de nombreux métiers ; ingénieur, chercheur, technicien, analyste, programmeur et en fait des denrées rares sur le marché de l’emploi.
« Afin de susciter l’intérêt de nos élèves dès le plus jeune âge, nous veillons à mettre sur pied de nombreux projets. L’objectif est de rendre l’éveil ludique et de favoriser cet apprentissage dans une optique d’égalité de genre : aussi bien auprès des filles, que des garçons »
Le département de l’Instruction publique n’en est pas à son coup d’essai car les élèves sont déjà encouragés à participer à des concours comme CANSAT (mettre en orbite un satellite artisanal de la taille d'une canette de soda) ou Mooncamp (qui consiste à modéliser en 3D un camp de base qui pourrait s’installer sur la lune) en secondaire. Toujours dans ce même niveau d’enseignement, le codage a été intégré auprès de tous les cours de technologie. Et un établissement en particulier a même créée une option dévolue à la matière ; l’Athénée Marguerite Yourcenar !
En primaire, les robots THYMIO sont mis à l’honneur annuellement auprès de certains établissements via une journée spéciale « Parlez-vous robot ? ». Les élèves apprennent à les manier, c’est-à-dire à comprendre leur méthode de fonctionnement pour les faire avancer, franchir une certaine distance, …
L’objectif de la Ville de Bruxelles est de faire naitre des vocations dans ces filières très porteuses dès le plus jeune âge ! Prendre part à un projet robotique est de toute façon bénéfique car il renforce la collaboration, l’entraide et le développement stratégique.
Au sein du Brux-bot Challenge, les élèves de 5e et 6e devront s’affronter entre écoles différentes via plusieurs défis grâce au robot Maqueen+. En amont, ils ont reçu une piste d’entrainement, 6 robots, des supports de cours et les titulaires ont bénéficié d’une formation de 2 jours.
Moins d’écrans et plus de liens humains, tel est l’objectif de cette semaine spéciale créée à l’attention des élèves de 2e secondaire de 13 établissements de la Ville de Bruxelles.
Les écrans prennent trop de place dans nos vies. Surexposition aux réseaux, désinformation, .. le cerveau en se saturant peut entrainer des troubles du comportements tels que de l’irritabilité, des troubles de l’attention, de l’impulsivité et des difficultés d’apprentissage. Par exemple, regarder son téléphone avant d’aller dormir perturberait fortement l’endormissement et le sommeil car la lumière bleue qu’il contient stimule l’éveil. Si on déconseille d’exposer les enfants de moins de 3 ans aux écrans pour un développement harmonieux de leur cerveau et de leur personnalité, force est de constater que réguler cette consommation auprès des adolescents est d’autant plus difficile. Pourtant dépourvus de substance additive, les écrans peuvent rendre accro.
Pour sensibiliser ses élèves de deuxième secondaire à toutes ces dérives, le département de l’Instruction publique a organisé une semaine spéciale remplie d’activités diverses et variées.
13 établissements secondaires ont l’opportunité de mélanger leurs élèves pour qu’ils s’essayent à de nouvelles activités sportives, culturelles, de réflexion et se détournent des écrans de télévision, d’ordinateur ou de smartphone.
Les objectifs ? Communiquer et s’informer autrement, adopter une posture critique par rapport à l’information et aux médias, apprendre à s’ouvrir aux autres en socialisant autrement que via internet ou les réseaux sociaux.
Les activités proposées sont : jeux de rôle, jeux de société, ateliers d’écriture, sport, sortie culturelle, débats, improvisation, ateliers philosophiques, … Un prestataire prévoit également une sensibilisation à l’utilisation du GSM.
Ce projet rassemble 2 à 3 écoles par jour. Le but est de créer des tournantes dans les établissements, de mélanger les élèves pour qu’ils se rencontrent, se découvrent et expérimentent une nouvelle activité ensemble. Une activité introductive est proposée (petit-déjeuner, activité team-building) ensuite le groupe change d’établissement et d’activité …
Les cours d’éducation physique sont désormais donnés en mixité auprès de 4 établissements secondaires de la Ville de Bruxelles.
La mixité des cours de gym est la norme dans l’enseignement primaire mais en secondaire, les élèves sont séparés, ce qui induit une différenciation des pratiques sportives et renforce les stéréotypes. Soucieuse de faire évoluer les mentalités, l’Instruction Publique de la Ville de Bruxelles a introduit la mixité au premier degré du secondaire.
Quatre établissements, le Lycée Emile Jacqmain, l’Athénée Marguerite Yourcenar et l’Athénée Buls-Catteau rejoignent l’Athénée Robert Catteau (déjà pilote en 2021-22) et dispensent désormais leurs cours d’éducation physique en mixité.
« Le choix d’une pratique sportive est en général empreint de préjugés genrés. Les garçons se tournent majoritairement vers des sports de ballon, de compétition ou de lutte, tandis que les filles vers des sports esthétiques ou de non-contact (équitation, danse, aérobic…). Ces choix sont basés sur des représentations stéréotypées que nous voulons déconstruire. Il n’y a aucun déterminisme biologique qui empêche, à ce niveau, la mixité. Le refus ou la non-mixité est une manière d’insinuer que dans ce domaine (et donc possiblement dans d’autres), les filles sont moins performantes que les garçons, ce qui peut déjà les décourager à dépasser leurs limites alors qu’elle en sont capables. Si la ségrégation est justifiée là, pourquoi pas ailleurs …. Nous ne voulons plus d’un monde qui part d’un postulat que les femmes sont plus faibles que les hommes, par nature »
En effet, d’après les dernières études consultées, les prouesses sportives n’ont aucun lien avec les ressources physiologiques. Les inégalités de réussite en éducation physique proviendraient d’autres facteurs (entrainement, motivation, technicité, …).
Après avoir défini l’égalité comme l’une des valeurs fondamentales de son projet éducatif et avoir créé un pôle « genre », l’Instruction publique continue de s’attaquer aux stéréotypes de genre, en modifiant le règlement général des études pour rendre le cours d’éducation physique mixte. Pour accompagner ce changement et faciliter cette transition, des ateliers philo sont mis en place pour sensibiliser les élèves à la question de l’égalité et des préjugés genrés. Une force du projet.
De plus, cette décision s’inscrit en continuité d’autres initiatives déjà prises en la matière comme « Sport expérience, c’est quoi ton genre de sport ?» et « Mixed sport break » qui stimulent l’expérimentation mixte de sports considérés à tort comme « féminins » ou « masculins ».
Les retours s’avèrent très concluants. Même si c’est un âge compliqué pour les pré-adolescents car ils sont en plein développement de leur personnalité, leur corps change et donc le rapport avec celui-ci aussi, ils sont très satisfaits de cette pratique. On observe une forte amélioration de la cohésion de la classe, plus d’entraide et une meilleure ambiance.
La formation des enseignants (à la Haute Ecole Francisco Ferrer) et des équipes éducatives tout comme l’information aux parents et aux élèves, l’accompagnement de la mesure par une sensibilisation aux valeurs qui sous-tendent cette décision, constituent des éléments clés pour assurer cette transition en douceur et avec succès.
A développer donc !
Suite aux diverses interpellations, l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles tient à réaffirmer son positionnement.
« Concernant les propos de l’enseignante de l’IPHS, nous nous devons de respecter les procédures et la confidentialité puisqu’il s’agit d’un dossier disciplinaire. Nous ne pouvons à ce stade nous exprimer à ce sujet. Cependant, nous tenons à rappeler nos valeurs et le travail quotidien qui en découle à savoir la lutte sans concession contre le racisme et toute forme de discrimination. Ainsi, nous condamnons toute attitude ou propos raciste, antisémite ou discriminatoire et sensibilisons depuis de nombreuses années nos équipes et nos élèves dans l’objectif de combattre les stéréotypes persistants et dégradants qui subsistent au sein de notre société»
De même, la Ville de Bruxelles veille à ce que ses écoles soient le reflet de notre société et de sa diversité, partant du postulat que la mixité est un atout et une richesse.
Toutes les discriminations sont combattues, que ce soit au niveau de l’origine, du genre, de l’appartenance philosophique ou autre.
Pour rappel, le projet éducatif de la Ville affirme sans ambiguïté que son enseignement se veut résolument ouvert à tous, sans aucune discrimination. Il défend une société plurielle et solidaire ; prône la mixité sociale, académique, culturelle, socio-économique comme source d’enrichissement et se refuse à toute forme de relégation. Notre enseignement lutte activement contre toute forme de discrimination, de dualisation et de déterminisme ; il promeut des pédagogies et projets axés sur la diversité et la prise en compte des inégalités sociales.
A cet effet, nos écoles développent de nombreuses actions et projets, et les enseignants sont sensibilisés et formés à ces sujets. La formation initiale des enseignants organisée par la Ville de Bruxelles est également un levier important et nous avons ainsi par exemple inclus dans notre cursus l’enseignement de l’histoire coloniale et un module sur la diversité. Nos valeurs de respect, de libre examen, de citoyenneté active et d’ouverture se traduisent quant à elles dans chaque cours.
Parmi les actions déployées au sein de tous les établissements, on trouve par exemple :
« L’objectif est de sensibiliser nos élèves, de les inviter à une réflexion critique sur les événements d’hier et notre rapport à ceux-ci afin de mettre en lumière les stéréotypes qui les y ont conduits et qui perdurent, pour les combattre encore et toujours »
13 établissements maternels de la Ville de Bruxelles offrent désormais de la soupe gratuitement à leurs élèves. Une action qui s’intègre dans une politique globale d’éducation à la santé.
Près de 15% des enfants sont en surcharge pondérale. A terme, cela peut provoquer des problèmes de santé et faire apparaitre des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’hypertension, de l’asthme, … Le milieu scolaire doit donc jouer un rôle dans l’apprentissage des bonnes habitudes alimentaires. Cette année, 13 établissements maternels serviront de la soupe tous les jours à 10h jusqu’à la fin de l’année.
Selon les professionnels de la santé, la soupe procure un apport équilibré en vitamines, fibres et minéraux de par les légumes qu’elle contient. A contrario d’une collation sucrée, qui altère la capacité de concentration de l’enfant, sa mémoire ou la gestion sereine de ses émotions.
Il a été constaté que les enfants mangent mieux à midi et que leur Indice de Masse Corporelle s’améliore suite à ce changement alimentaire.
« Avec le soutien du comité diététique, nous mettons en place divers projets pour encourager une alimentation plus saine de nos élèves : la suppression des distributeurs de collations sucrées en primaire, la distribution de gourdes, la semaine de l’alimentation saine, les petits déjeuners sains. Prochainement nos directions et enseignants d’éducation physique pourront bénéficier d’une formation « Mieux manger/mieux bouger » afin de pouvoir bien conseiller les élèves. Toutes ces opérations font partie intégrante de notre politique d’éducation à la santé qui comporte un volet éducation saine et son corollaire : l’éducation physique»
Comment la Ville de Bruxelles s’attaque au tabou des règles et lutte contre la précarité menstruelle dans ses écoles secondaires
6 distributeurs de protections périodiques ont été installés dans les sanitaires de l’Institut Bischoffsheim, l’Athénée Léon Lepage, l’Institut De Mot-Couvreur, l’Académie Royale des Beaux-Arts, l’Hoofdstedelijk Instituut Anneessens Funck - TSO/BSO et l’Hoofdstedelijk Instituut Anneessens Funck – OKAN
En moyenne, le coût des menstruations revient à 5.300€ sur une vie (+/- 12 € par mois). Selon une étude de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 53% des filles ou des jeunes femmes affirment s’être déjà absentées de l’école ou du travail en raison de règles trop douloureuses. Les règles peuvent donc générer des sentiments de honte, d’inconfort, provoquer du décrochage scolaire et une exclusion sociale. D’après les retours des PMS et du PSE (Promotion de la Santé à l’Ecole), les jeunes filles qui n’ont pas les moyens d’accéder à du matériel adapté expliquent utiliser du papier toilette en remplacement, ce qui détériore leur flore vaginale. Il arrive également que certaines en fin de primaire/début secondaire cachent le fait qu'elles sont devenues pubères à leur famille.
« Les règles constituent une charge mentale, sont vectrices de stress et peuvent susciter tabous, difficultés financières ou problèmes de santé. Le rôle de l’école est de focaliser l’attention des élèves sur leurs apprentissages. Nous avons choisi, dans une optique de lutte contre les inégalités, de faciliter l’accès à des protections hygiéniques biologiques pour que cela ne soit plus source de préoccupations mais également d’agir à l’encontre des discriminations sociales à l’égard des personnes menstruées»
L’arrivée de ces nouveaux distributeurs est donc corrélée à des activités de sensibilisation en classe. Ce matin, deux sexologues de la section paramédicale de la Haute Ecole Francisco Ferrer sont venues informer une trentaine d’élèves du degré inférieur de l’Académie Royale des Beaux-arts (section secondaire) sur les menstruations. Y ont notamment été abordés : les tabous liés aux règles, le cycle menstruel, l’aspect santé (risques associés et maladies), etc. mais aussi la question du genre via une déconstruction des stéréotypes. Après le congé d’automne, l’Instruction publique veillera, toujours via la Haute Ecole, à former ses enseignants d’éducation physique et de sciences. L’idée est qu’ils puissent à terme, organiser eux-mêmes ces séances de sensibilisation et travailler cette thématique de façon transversale dans ces deux cours.
Ans Persoons, Echevine de l’Enseignement néerlandophone à la Ville de Bruxelles : « Les protections menstruelles sont reconnues en Belgique comme des produits de première nécessité, mais en réalité, cela reste encore cher. Nos élèves n’ont pas toutes assez d’argent pour en acheter tous les mois. Or, cette préoccupation peut s'accompagner de stress et de gêne. En proposant des protections menstruelles gratuites à l'école, nous veillons à ce qu’elles n'aient plus du tout à s’inquiéter de cela. »
L’Instruction publique de la Ville de Bruxelles, en collaboration avec la Ligue handisport francophone, la ligue francophone de hockey et le club Primerose ont organisé une journée d’initiation au hockey à destination de 220 élèves de 3 centres pédagogiques.
Inviter les élèves à découvrir la pratique du hockey, tout en s’adaptant à leurs besoins spécifiques, à travers divers ateliers psychomoteurs, voilà le programme de Parahockey2School. Le projet a réuni pour la 1ère fois 3 établissements de l’enseignement spécialisé de la Ville de Bruxelles : les centres pédagogiques Vlaesendael, Pagodes et Jules Anspach. Ceux-ci accueillent principalement des enfants de types 1-8.
La Ville de Bruxelles promeut un enseignement ouvert et adapté à tous. Son projet pédagogique souligne que toute forme de handicap ou de besoins spécifiques sera accueilli tant au sein des établissements ordinaires que spécialisés, en prenant conscience de la source d’enrichissement qu’il représente.
« Les évènements sportifs que nous organisons sont habituellement destinés aussi bien à l’enseignement ordinaire que spécialisé (Sportez-vous bien, …) car l’objectif est de contribuer à l’intégration des élèves à besoins spécifiques. Ici, c’est la première fois que l’enseignement spécialisé bénéficie de son propre évènement, exclusivement. »
A travers celui-ci, le département de l’Instruction publique répond aussi à un autre champ d’action transcrit dans son plan stratégique : la promotion du sport pour la préservation du capital santé. Cette journée spéciale s’est déclinée à travers 5 ateliers auxquels ont pu participer chaque groupe-classe. Ils ont pris la forme de jeux/défis pour travailler spécifiquement les compétences d’habiletés gestuelles et de déplacements dans l’espace. Les moniteurs de la Fédération étaient là pour veiller à leur accessibilité, en proposant une formule adaptable aux besoins spécifiques de chaque enfant.
En amont, les enseignants d’éducation physique ont pu bénéficier d’un journée de formation des ligues francophone de handisport et de hockey qui leur permettra de pouvoir reproduire ces activités au sein de leur propre établissement.
Bruxelles, le 6 octobre 2022 – C’est en étroite collaboration avec l’Université libre de Bruxelles, la Vrije Universiteit Brussel et, pour la première fois la Haute École Francisco Ferrer que la Ville de Bruxelles organisera, pour la troisième année consécutive, la remise des diplômes aux étudiant.e.s des trois institutions. Les jeunes de la promotion 2022 vivront un moment inoubliable sur la Grand-Place et dans l’Hôtel de Ville, du 10 au 16 octobre, en présence de leurs familles et de diverses personnalités.
Du 10 au 16 octobre prochain, c’est sur le prestigieux balcon de l’Hôtel de Ville qu’ils.elles recevront leur diplôme des mains des rectrice, recteur et échevine de leur institution, en présence de leurs proches.
Même le Manneken-Pis rendra hommage aux étudiant.e.s revêtant en leur honneur les trois costumes des institutions à tour de rôle.
« Recevoir son diplôme sur la Grand-Place est tout un symbole et nous sommes heureux à la Ville de Bruxelles de permettre aux étudiants de l’ULB, de la VUB, de la Haute École Francisco Ferrer et à leurs familles de vivre cette expérience. C’est une nouvelle tradition qui fait à présent partie du parcours estudiantin bruxellois. », souligne Philippe Close, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles.
« La Ville de Bruxelles, pouvoir organisateur de la Haute Ecole Francisco Ferrer, se réjouit de diplômer ses étudiants sur sa Grand-Place. La HEFF est un fleuron de notre enseignement et développe des formations dans des secteurs essentiels tant pour la Ville, ses écoles et ses hôpitaux, que pour la société en général. Le développement de l’esprit critique, l’ouverture, l’équité et la solidarité ont par ailleurs rythmé les apprentissages car ils constituent le socle de valeurs chères à la Ville de Bruxelles » explique Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique.
Durant ces sept jours, la Grand-Place et ses alentours vivront donc au rythme de cet événement marquant.
« Quelle joie de réunir nos étudiantes et nos étudiant.e.s proclamé.e.s, en compagnie de leurs proches, sur la magnifique Grand-Place de Bruxelles. C’est là un symbole fort qui récompense les efforts et parfois les sacrifices consentis au long de leurs années d’étude par nos étudiantes et nos étudiants désormais diplômé.e.s. Je les félicite très chaleureusement et remercie vivement la Ville de Bruxelles de nous accueillir, une fois de plus, dans ce cadre exceptionnel ! » se réjouit Annemie Schaus, rectrice de l’ULB.
“La VUB est une université liée à la ville (Urban Engaged University), nous sommes donc extrêmement heureux de pouvoir à nouveau proclamer nos diplômé.e.s sur la Grand-Place de Bruxelles. De cette façon, nous leur faisons sentir à quel point nous sommes fiers de notre Alma Mater. Après tout, l'obtention d'un diplôme est l'aboutissement d'une période de croissance personnelle et de développement intellectuel. Et cela mérite une salve d’applaudissements. Par ailleurs, nous voulons également les encourager à devenir des ambassadeurs.rices de notre université et de Bruxelles en les incitant à laisser leur empreinte sur la société et à contribuer à un monde meilleur.”, ajoute Jan Danckaert, recteur de la VUB.
Les journalistes auront accès librement à l’événement sur la Grand-Place. Les photographes et cameramen.women pourront accéder à la tribune située en face du balcon de l’Hôtel de Ville (maximum 5 personnes en même temps).
Cet été les livres sortiront des bibliothèques pour s’inviter dans les parcs bruxellois. Des conteurs iront à la rencontre des enfants pour leur proposer la lecture d’un livre ou d’un conte là où ils jouent. Une expérience à découvrir tout au long des grandes vacances !
221 animations s’organiseront dans 40 parcs bruxellois du 1er juillet au 26 août 2022. A l’échelle de la Ville de Bruxelles, ce seront près de 63 séances organisées dans 10 parcs.
« L’objectif de cette opération est de susciter la curiosité des enfants, de les reconnecter au plaisir des livres. En étant proactives et en allant à la rencontre de la population, les bibliothèques touchent de nouveaux publics, pas spécialement accoutumés à la lecture. Maitriser un capital de mots est important car il permet de performer dans différents types d’apprentissage (grammaire, mathématiques, compréhension d’énoncés, …) Avoir un vocabulaire étoffé dès l’enfance permet d’affiner sa pensée et sa réflexion, c’est un puissant levier d’ascension sociale»
Les animateurs, munis de leur sélection de livres du jour iront rencontrer les enfants qui jouent dans les parcs, les plaines de jeux ou les bacs à sable et leur proposeront une lecture particulière.
Chaque lieu est parrainé par une bibliothèque publique. En cas de pluie, des solutions de secours seront proposées, le public est invité à contacter la bibliothèque partenaire pour se renseigner.
Cette action est organisée par le Centre de Littérature Jeunesse de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles, en collaboration avec le réseau des bibliothèques de la Région de Bruxelles-Capitale.
Bruxelles, le 1er juin 2022 - Bonne nouvelle pour les lecteur.trices des bibliothèques de la Ville de Bruxelles, la bibliothèque Bruegel sera désormais accessible en dehors des horaires classiques, c’est-à-dire, après le travail ou les week-ends grâce au système Open+ Bibliotheca !
Open+ est un système d’ouverture automatisé, qui rend accessible une bibliothèque aux moments où les bibliothécaires ne sont pas présents. Il permet d’emprunter des livres ou de bénéficier d’un espace de travail calme, en toute autonomie.
La bibliothèque Brugel emboite ainsi le pas à la bibliothèque de Bree, dans le Limbourg. Sur ses
4.500 usagers, 300 utilisent ce nouveau système.
La Ville de Bruxelles se positionne donc en tant que précurseur dans le développement de ce nouveau service en Belgique francophone qui pose les jalons de la bibliothèque « du futur », où l’ouverture et la confiance aux citoyens sont les maîtres mots.
« Ce projet pilote innovant redynamise les bibliothèques, tout en répondant aux besoins des usagers. La bibliothèque collabore déjà avec nos institutions scolaires (fondamentales et secondaires), les crèches, les associations de quartier et les acteurs de l’alphabétisation mais nous espérons, qu’à terme, Open+ nous permettra de toucher de nouveaux publics »
L’horaire proposé par le service Open+ permettra de passer de 33h à 79h d’ouverture !
L’infrastructure choisie est la bibliothèque Bruegel en raison de son entrée à double sas et de son accessibilité aux PMR.
DU POINT DE VUE DE L’USAGER
« Tendre vers la gratuité scolaire fait partie de nos objectifs prioritaires car nous considérons que l’enseignement est un droit fondamental qui doit être accessible à tous. C’est un enjeu démocratique essentiel. En effet, il lie étroitement liberté de choix et accessibilité. Pour nous, il est intolérable que les parents doivent faire le choix d’une école en fonction de son coût et des frais qui y sont réclamés. C’est le choix pédagogique qui doit pouvoir primer ! La liberté de choix n’est effective que s’il y a une accessibilité totale. C’est pourquoi, chaque année, la Ville de Bruxelles prend, en complément des dispositifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des mesures additionnelles pour réduire la participation financière des parents aux frais scolaires et ainsi garantir la liberté de choix. Dans le cadre de notre budget 2022, nous consolidons une orientation forte et engagée en la matière : La Ville de Bruxelles prendra désormais en charge toutes les fournitures scolaires de ses élèves du primaire et leur fournira un kit complet dès la rentrée de septembre 2022 ! »
Ce qui représente une économie de minimum 110 € par enfant et un budget de près de 500.000€ que la Ville a dévolu à cette nouvelle mesure.
Les kits varient légèrement en fonction des degrés mais ils comprennentglobalement :
12 crayons ordinaires,
un taille-crayon, une gomme, un bic à 4 couleurs,
une latte de 30 cm,
12 crayons de couleurs,
12 marqueurs, un stylo plume, des cartouches effaçables bleu, une ardoise blanche + marqueur + effaceur,
un assortiment de 4 marqueurs pour tableau blanc,
3 effaceurs, un plumier,
3 cahiers A5 à trois lignes, 2 tubes de colle, une farde de transport à rabats,
1 farde à rabats A4,
2 couvertures transparentes A4,
100 pochettes plastiques perforées,
3 x 6 intercalaires en carton, 3 classeurs,
4 surligneurs, une gourde personnalisée,
un sac de gym, une équerre, un compas, un ruban correcteur,
6 blocs de feuille et une calculatrice.
«Il faut garder à l’esprit que l’enjeu de la gratuité scolaire dépasse le coût des fournitures scolaires. C’est pourquoi, nous sommes également très attentifs à prendre en charge d’autres dépenses, comme le soutien scolaire, la logopédie, des activités socio-culturelles, le parascolaire, etc. A la Ville de Bruxelles, nous voulons lutter contre les inégalités sociales et œuvrer, par-là, à la construction d’une société plus équitable, juste et solidaire.»
La Fédération des récupérateurs a accompagné la Haute Ecole Francisco Ferrer pour qu’elle crée son premier magasin collaboratif de matériaux de réemploi ! Un magnifique projet d’économie-circulaire et de solidarité inter-estudiantine, qui fait écho à diverses actions pédagogiques déjà mises en place.
Soutenue par la Fédération des récupérathèques, la Haute Ecole Francisco Ferrer créée son premier
magasin collaboratif au sein des murs de l’école.
Il permet de récupérer les déchets plastiques des diverses implantations de la Haute Ecole et des commerces à proximité pour les réutiliser dans la fabrication de moules en lien avec les besoins des étudiants en Stylisme (mousquetons, anneaux, boucles de ceinture), en Arts du tissu (fils plastiques à tisser, matériaux à imprimer) ou en Publicité (objets publicitaires).
Prônant l’économie-circulaire et la solidarité inter-estudiantine, ce projet fait écho à diverses actions pédagogiques déjà mis en place et à l’acquisition de nouvelles machines pour manier le plastique au sein de l’établissement. Les « Precious Plastic » permettront de créer des objets, accessoires, filaments, à partir de plastiques récupérés. En 2020, les étudiants et enseignants s’étaient déjà impliqués dans la création d’une EcoTeam (composée d’étudiants et d’enseignants) et dans des projets zéro-déchet et d’upcycling (Eco-jeans en marche, Slow-Loop, Plantone, atelier sérigraphie verte).
« Le plastique n’est plus « funtastique » comme dans les années 60 et le secteur de production textile est parmi l’un des plus polluants au monde. Je me réjouis donc qu’on puisse développer ce type de projet qui est complet dans son approche circulaire. Il répond aux préoccupations environnementales en prolongeant la durée de vie de certains déchets qui se convertissent désormais en ressources, qui à leur tour deviennent des matières premières secondaires de proximité. Nous sommes donc sur un modèle totalement vertueux qui prouve que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »
Le magasin sera accessible à tous les étudiants et enseignants. Il servira aussi aux besoins des institutrices en maternel et primaire lors d’ateliers spécifiques (dessin, bricolage, etc.).
C’est inédit en région de Bruxelles-Capitale, l’Athénée Adolphe-Max accueillera dès l’année scolaire prochaine une classe de 1ère secondaire en double immersion (néerlandais/anglais).
« L’apprentissage des langues est essentiel à une coexistence positive dans notre ville multiculturelle et cosmopolite. C’est pourquoi, nous développons de nouvelles initiatives qui encouragent le bi/trilinguisme de nos élèves. Celle-ci fait de nous les pionniers de l’enseignement secondaire en double-immersion à Bruxelles et complète par-là, l’offre dans le primaire de nos deux filières immersives de langue néerlandaise»
Suite aux retours très encourageants d’une étude réalisée auprès de 6 filières immersives en mai dernier, la Ville de Bruxelles a choisi l’Athénée Adolphe Max pour devenir la première école secondaire à proposer une double immersion néerlandais-anglais à Bruxelles. Elle emboite le pas à l’Athénée royal Lucienne-Tellier de Frasnes-les-Anvaing, précurseur en Wallonie.
« L’Athénée Adolphe Max s’inscrit dans la continuité de nos actions déployées en faveur du bilinguisme dans nos structures scolaires, parascolaires et nos infrastructures jeunesse. Notons l’ouverture de nos écoles primaires en immersion, notre offre parascolaire en néerlandais dès la 3e maternelle, nos ateliers en néerlandais dans les centres de jeunes et dans nos maisons des enfants etc. Outre l’aspect langagier, nous souhaitons également renforcer l’ouverture culturelle et élargir les horizons des jeunes»
Cette filière immersive s’insèrera progressivement dans une atmosphère globale multilingue au sein de toute l’école. En effet, des activités extra-scolaires en néerlandais et en anglais, des animations et spectacles multilingues, des collaborations inter-filières en anglais/néerlandais, des voyages et sorties culturels en anglais/néerlandais, des collaborations avec une école secondaire néerlandophone, etc. seront organisés pour soutenir les apprentissages scolaires.
En pratique
La filière sera ventilée entre 8 périodes en néerlandais et 8 périodes en anglais, à l’instar de notre mentor, l’Athénée de Franes-Lez-Anvaing, dont l’organisation pratique a été démontrée.
Pour les cours de Néerlandais, les compétences privilégiées seront l’expression orale et l’expression écrite mais toutes les compétences langagières de base seront stimulées. L’objectif est que les élèves atteignent un niveau B2 en fin de scolarité. L’enseignant de langue néerlandaise veillera tout particulièrement à collaborer avec ses collègues responsables des cours-matières afin de faciliter la compréhension des élèves. La géographie et l’histoire ont été choisies en raison de la richesse des champs lexicaux que couvrent ces matières.
Concernant le cours d’anglais, il remplacera le latin qui sera proposé en activité pédagogique extrascolaire ou complémentaire ???, 2 heures par semaine. Ceci permettra aux élèves de la filière en immersion double de pouvoir accéder à toutes les options proposées en 3ème année (sciences économiques-sciences, latin-grec, latin-sciences), qu’elles contiennent du latin ou non. Dans l’option sciences économiques, la combinaison de l’étude du néerlandais et de l’anglais avec celle de l’économie fait évidemment tout à fait sens pour des élèves s’intéressant, par exemple, au commerce international. Le cours d’éducation physique a lui été choisi pour permettre aux élèves d’exercer la langue de façon courante et sans pression.
Recrutement des enseignants
En tant que pouvoir organisateur d’écoles néerlandophones et francophones ainsi que d’une haute école formant des enseignants, notamment en partenariat avec la Erasmushogeschool Brussel, la Ville de Bruxelles dispose d’un vivier suffisant et de qualité pour recruter des enseignants néerlandophones. Les partenariats avec la Erasmushogeschool Brussel, l’ULB et la VUB s’avèrent également riches d’opportunités dans l’identification de profils variés et précis, de contacts avec différents groupes anglophones vivant à Bruxelles, etc.
Un accompagnement spécifique
Afin d’accompagner les élèves dans cette grande transition, des remédiations dans les différentes langues d’étude seront organisées.
Le département de l’Instruction publique proposera également une série de formations spécifiques aux enseignants en immersion (Préparation à l’examen linguistique requis, valorisation des langues maternelles, etc.)
Pour suivre, ajuster et évaluer les apprentissages au sein de cette nouvelle filière, un comité d’accompagnement local est mis en place constitué d’inspecteurs, de conseillers pédagogiques, d’enseignants, de professeurs de la VUB et de l’ULB.
Pour pallier le manque de place en 1ère commune, la Ville de Bruxelles crée un nouvel établissement, l’Athénée Buls-Catteau qui ouvrira ses portes en septembre 2022 dans le bas des Marolles et permettra de créer 96 places en 1ère secondaire ainsi que 15 places en 1ère différenciée. La Ville de Bruxelles augmentera également la capacité en 1ère dans plusieurs autres établissements.
« Afin d’anticiper la problématique récurrente du manque de places en 1ère secondaire, j’ai mobilisé le département de l’Instruction Publique pour identifier des leviers d’action. Je suis donc ravie de vous annoncer que notre pouvoir organisateur augmentera son offre d’enseignement secondaire via la création de l’Athénée Buls-Catteau et des places supplémentaires au sein de nos établissements.»
Ce double nom Buls-Catteau s'inscrit dans la lignée des deux écoles de la Ville dont le nouvel établissement est le prolongement ; l’Athénée Robert-Catteau pour la rigueur et l’excellence de notre enseignement traditionnel, mais aussi, l’école primaire Charles-Buls, jadis surnommée « école d’application », fief de nouvelles pédagogies. Ce deuxième Athénée à pédagogies actives de la Ville de Bruxelles ouvrira donc ses portes en septembre 2022, emboitant ainsi le pas de l’Athénée Marguerite Yourcenar, situé à Laeken.
Les orientations pédagogiques de ce nouvel établissement seront : un enseignement rigoureux et scientifique, développant des méthodes actives, créatives et collaboratives, prônant l’approche en co-construction et la participation de tous les acteurs de l’école.
Le recours aux méthodes actives positionnera l’élève en acteur. Pour les enseignants comme pour les élèves, cela implique de dépasser les cloisonnements entre les disciplines et d’aborder les apprentissages dans un contexte qui leur donne sens et qui garantit l’ancrage et la motivation. La pédagogie de la réussite qui y sera appliquée ne se conçoit qu’accompagnée d’une pédagogie de soutien. Ainsi, des dispositifs de soutien scolaire adaptés seront proposés pour permettre à chaque élève de poursuivre son cursus sereinement en développant au maximum ses capacités.
Outre les méthodes actives, l’Athénée portera une attention particulière à 2 aspects :
« Nous veillons d’ores et déjà à recruter une équipe pédagogique formée à ces méthodes, qui fonctionnera sur le modèle de l’intelligence collective. Le projet sera suivi par nos experts de la Haute école Francisco Ferrer et nos conseillers pédagogiques. Cet Athénée voit le jour grâce au soutien de notre Ministre de l’Education Caroline Désir et du gouvernement de la Fédération Wallonie- Bruxelles, qui nous ont permis d’avancer rapidement dans ce dossier »
Pour les parents qui souhaitent y inscrire leur enfant et le désignent comme l’établissement de 1ère préférence, le formulaire unique d’inscription (FUI) peut y être déposé entre le 14 février et le 11 mars 2022 sur rendez-vous :
Athénée Buls Catteau Boulevard du Midi 86, 1000 Bruxelles
02 279 38 73
Plus d’informations via www.bulscatteau.be ou l’inspection pédagogique au 02/279.38.70
Par ailleurs, les écoles suivantes augmenteront leur capacité d’accueil :
- +32 places au Lycée Henriette Dachsbeck
- +28 places à l’Athénée Marguerite Yourcenar
- +24 places à l’Athénée des Pagodes
- +8 places a Lycée Emile Jacqmain
- +4 places à l’Institut Bischoffsheim
- +3 places à l’Institut Paul-Henri Spaak
Avec le nouvel Athénée, ce sont donc 195 places supplémentaires en 1ère commune que la Ville ouvrira pour l’année 2022-2023, soit 1.506 places au total.
Toujours soucieuse de développer des projets en adéquation avec les besoins, l’instruction publique
développera une filière en immersion FR/NL à l’Athénée Adolphe Max.
Du soutien scolaire
en français et/ou néerlandais
est organisé dans nos structures
pour les enfants de 6 à 12 ans !
Nouveauté :
ME Pirouette (en FR) - rue des Tanneurs 213, 1000 Bxls - mdepirouette@brucity.be - 02 733 17 31
ME Pôle Nord (en FR) - chssée d’Anvers 160 1000 Bxls - mdepolenord@brucity.be - 02 274 07 81
ME Moussaillons (en NL) - rue Saint-André 2, 1000 Bxls - mdemoussaillons@brucity.be - 02 210 15 85
Centre Communautaire Oasis (en FR) - rue Alfred Stevens 35 1020 Laeken - 02 479 53 88
et Rempart Des Moines (en FR) - rue de la buanderie 15-25 - 1000 Bxls - 02 550 17 00
Encadré par des pédagogues pour les élèves de l’enseignement primaire, il se décline dans de l'aide aux devoirs, de la remédiation, une mise à jour des apprentissages, la stimulation de la confiance en soi et l'acquisition de bonnes méthodes de travail.
Ceci devrait permettre aux enfants d’aborder sereinement leurs échéances scolaires, en respectant les rythmes et besoins de chacun.
Pour le secondaire, chaque centre de jeunes et communautaire en propose :
https://bravvo.bruxelles.be/la-recherche-de-soutien-scolaire-dans-votre-quartier
Unique en son genre, la Ludobox est composée de plusieurs espaces dévolus au jeu sous toutes ses formes pour petits et grands.
Cette nouvelle ludothèque constitue un espace novateur au cœur du quartier Bockstael, de par son caractère intergénérationnel. Les jeux de société, de plateaux ou vidéo pour tous les âges, du joueur néophyte au gamer expert peuvent être utilisés sur place ou emmenés à la maison. L’accueil de groupes et d’animations est prévu en journée, soirée et le week-end. Entre les soirées jeux, des cycles de conférences (sur la ludopédagogie,…) et de formations (le jeu vidéo comme support pédagogique, l’histoire des jeux de plateau,…), la Ludobox sera lieu d’accueil d’événements mais aussi un point d’accueil de la Brotaru, la rencontre mensuelle pour les développeurs de jeux vidéo.
Développée par le réseau des bibliothèques publiques de la Ville de Bruxelles qu’elle vient compléter, Ludobox représente le nouvel outil de promotion de pédagogies innovantes au sein des écoles du département de l’Instruction publique.
« Je souhaite étendre l’utilisation de la ludopédagogie au sein de nos établissements scolaires et structures « Jeunesse » car le jeu permet de développer des compétences langagières, la mémoire, la coopération, la logique, l’autonomie et la construction de stratégies. C’est aussi un moteur pour l’imagination, l’ingéniosité et la créativité, un levier d’apprentissage favorable aux habilités sociales et aux connaissances cognitives. Bien choisi, il développe également la solidarité et l’entraide. Sans oublier que c’est une source de divertissement particulièrement agréable ! »
La pédagogie du jeu s’intègre parfaitement aux pédagogies actives, elles aussi, centrées sur l’autonomie et la coopération de l’apprenant et qui se développent de plus en plus au sein des établissements scolaires de la Ville de Bruxelles. L’Athénée Marguerite Yourcenar s’est par exemple doté d’une ludothèque il y a un an.
Dans le même objectif, le département de l’Instruction publique a, en 2022, acquis et distribué près de 8.250 jeux au sein de ses écoles maternelles, primaires, secondaires et même de promotion sociale. En parallèle, une formation a été dispensée aux enseignants et des animations sont réalisées en classe.
Programme de l’inauguration du samedi 11 février 2023 :
Acquis par l’Instruction publique, le bâtiment était au départ destiné à accueillir l’administration du département et une activité d’enseignement.
Vu la construction du nouveau centre administratif, la relocalisation nécessaire des CPMS et les besoins d’infrastructures collectives dans le quartier, l’échevine Faouzia Hariche a souhaité faire de ce bâtiment une infrastructure sportive, culturelle et éducative de proximité, en profitant de l’opportunité du contrat de quartier Bockstael. Le bâtiment a donc finalement été rénové pour répondre aux besoins actualisés, selon une logique interinstitutionnelle.
Ce site partagé, composé de deux entités distinctes et d’un espace extérieur, est désormais utilisé par le Département de l’Instruction Publique et le Service Jeunesse de la Ville de Bruxelles.
DANS LE BATIMENT ARRIERE, AU 120 DU BOULEVARD BOCKSTAEL
Au numéro 120, depuis Novembre 2021 le service de la Jeunesse y a ouvert, BOX120, le tout nouveau centre socio-culturel, sportif et éducatif du quartier.
Le Bourgmestre Philippe Close se réjouit : « Ce projet est essentiel pour les habitants de Laeken car c’est un quartier qui est en vraie mutation depuis quelques années et nous nous réjouissons qu’en collaboration avec les habitants, nous continuons à développer notre projet de ville à 10 minutes. Avec BOX120, l’idée est que les habitants puissent bénéficier d’équipements collectifs comme un centre qui regroupe salles de sport, salle d’étude, espaces polyvalents et salle d’études dans un cadre vert, facilement accessible en transports en commun, près de commerces de proximité
afin de pouvoir s’épanouir dans leur quartier »
« Le centre BOX120 permet à tous les publics de bénéficier d’activités qualitatives diversifiées, déclinées autour du sport, de l’éducation et de la culture. Elles visent l’épanouissement physique et psychologique des participants, l’autonomie, la participation et l’émancipation des habitants. La création d’une salle d’étude informatisée vient souligner notre démarche éducative» détaille Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique et de la Jeunesse
Afin de favoriser le développement de ces activités au profit des habitants du quartier Bockstael, le Centre met ses différentes salles (sportives, culturelle, foyer, salle de réunion, espaces polyvalents) à disposition des associations et groupes structurés qui souhaiteraient participer à cet objectif. Un appel à projet est lancé en fin d’année académique aux groupes structurés du quartier (services, institutions et organismes publics, ASBL, associations de fait ou pour certaines entreprises privées (nonprioritaires)). Une programmation annuelle est ensuite établie et un certain nombre
de plages horaires est laissé ‘libre’ (au moins 25%), afin de permettre aux particuliers qui ne font pas partie d’un groupe structuré d’y avoir accès pour des occupations ponctuelles.
« Concernant la programmation, nous veillons à ce qu’elle soit équilibrée, variée, accessible aux différents publics et nous portons une attention particulière à la mixité avec des activités mixtes ou destinées aux femmes et aux jeunes. Nous favoriserons également les projets qui promeuvent la rencontre entre personnes valides et moins valides et les projets intergénérationnels, afin d’insuffler une meilleure connaissance de l’autre et ainsi favoriser la cohésion sociale et le respect mutuel pour un mieux vivre-ensemble »
« Nous encourageons la pratique de l’exercice physique afin de sensibiliser les habitants à la préservation de leur capital santé mais aussi les activités artistiques, pour rendre la culture accessible à tous. De plus, la salle d’étude permettra de bonnes conditions d’apprentissage, ce qui est sans aucun doute un atout important pour nos élèves et étudiants. Toutes ces activités sont de magnifiques opportunités pour notre jeunesse» détaille Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique et de la Jeunesse.
3 salles de sport polyvalentes
Grâce à son sol souple, le gymnase est idéal pour la pratique de la gymnastique, de la danse, des arts martiaux, de la boxe, de la musculation, du fitness et de la psychomotricité.
Une salle culturelle polyvalente et un foyer
Parfaitement adaptés pour accueillir des activités ludiques, éducatives et culturelles (des ateliers récréatifs, des jeux de société, des petits spectacles, des conférences, etc.), ces espaces sont polyvalents et modulables.
Deux salles de réunion
Ces salles peuvent accueillir des évènements et activités divers : école des devoirs, salle d’étude, cours d’alphabétisation, cours de langues, ateliers contes et histoire, ateliers bricolage, réunion de plusieurs associations, etc.
Une salle d’étude informatisée
Un espace (gratuit), avec accès à des ordinateurs et à Internet, est mis à disposition de tous les élèves et étudiants, à partir de 12 ans pour étudier.
«Etudier à la maison peut s’avérer compliqué, c’est pourquoi, je veille à ouvrir des salles d’étude au sein de nos quartiers pour permettre à chaque élève du secondaire ou de l’enseignement supérieur de travailler dans de bonnes conditions et donner ainsi à tous, les mêmes chances de réussite» explique
Faouzia Hariche.
Horaire : Du lundi au samedi, de 8h30 à 21h - Salledetudebox120@brucity.be
Dans une optique de cohésion sociale, afin de lutter contre l’isolement et de promouvoir un partage de savoirs de manière transgénérationnelle, le Service Jeunesse et le CPAS s’unissent pour favoriser les rencontres enfants-seniors. Une première collaboration a été initiée entre la maison de repos Sainte-Gertrude et deux maisons des enfants de la Ville de Bruxelles.
Des rencontres s’organisent entre les résidents de la maison de repos Sainte-Gertrude du CPAS et des enfants des maisons des enfants « Pôle nord » et « Les Moussaillons ». Une dizaine de rendez- vous ont été pris autour de thématiques comme le Carnaval, le printemps, la fête des mères/pères,
… Ce mercredi, c’est une grande chasse aux oeufs qui a été organisée à la maison de repos.
En amont, les enfants préparent ces rencontres en réfléchissant aux bricolages ou aux jeux qu’ils vont concevoir. La décoration est ensuite réalisée au sein de la maison de repos, en compagnie des seniors et sera disposée dans leur hall d’entrée, une fois finalisée. Les premières séances avec les résidents s’articulent autour de jeux de présentation et les suivantes sont des journées thématiques.
Toutes les mesures de précaution sont prises pour respecter et préserver les aînés de tout danger, en vertu des normes sanitaires en vigueur. Il s’agit d’un projet pilote et le but est de l’étendre par la suite à toutes les autres maisons de repos du CPAS et à toutes les maisons des enfants de la ville.
« L’isolement tue plus que le virus, titraient certains quotidiens pendant la crise. Pourtant ce n’est pas une fatalité. C’est pourquoi, nous veillons régulièrement à déployer des actions de solidarité et de soutien pour nos aînés. Ils ont beaucoup de choses à apprendre à nos enfants. L’échange est enrichissant et bénéfique tant pour les enfants, que pour les aînés. Pour les enfants, ces échanges favorisent la transmission de valeurs, de savoirs, des mécanismes de solidarité. Ils renforcent la confiance en soi, le partage d’expériences et de vécus. Pour les ainés, ces rencontres favorisent la stimulation intellectuelle, préviennent le vieillissement cognitif et coupent l’isolement. »
« Ce type d’initiative permet de lutter contre les stéréotypes, les préjugés et de changer l’image que les jeunes se font de la vieillesse, et que les seniors se font des jeunes » ajoute Khalid ZIAN, Président du CPAS de la Ville de Bruxelles. « Nos maisons de repos sont avant tout des lieux de vie pour nos résidents. Nous tenons à ce qu’elles s’inscrivent et participent à la vie de la cité. Dans cet esprit, nous privilégions l’intergénérationnel : deux crèches cohabitent avec nos maisons de repos (Ursulines/Heysel), et suscitent au quotidien la joie de nos résidents. Nous développons également un grand nombre de collaborations avec des écoles maternelles et primaires, en mettant en place des activités ludiques communes. La Covid a mis pas mal de frein à ces collaborations, que nous nous attachons à réactiver et redynamiser, comme en témoigne l’activité de ce jour. »
Le service de la Jeunesse de la Ville de Bruxelles et l’ASBL BRAVVO ont décidé de former leurs équipes éducatives à devenir « accompagnateur de groupes à vélo dans la circulation » pour pouvoir utiliser le vélo comme transport lors de sorties.
« Dans notre optique de stimuler la mobilité douce auprès des jeunes, nous organisons régulièrement des animations vélo dans nos structures jeunesse. Pour pouvoir aller plus loin, j’ai décidé de compléter la formation de notre personnel (animateurs, coordinateurs et éducateurs de rue) pour qu’il se sente tout à fait apte à encadrer un groupe dans la difficile circulation bruxelloise »
La protection du climat est un enjeu essentiel aujourd’hui qui préoccupe et mobilise de nombreux jeunes. Favoriser la mobilité douce fait partie des nombreux champs d’action. C’est pourquoi, le service de la Jeunesse et BRAVVO veillent désormais à promouvoir les déplacements à vélo au sein de leurs structures jeunesse, en plus des trajets en transports en commun encouragés habituellement.
A travers ces formations pour le personnel jeunesse de terrain, c’est l’exemplarité du personnel éducatif qui est mise en avant. L’objectif sous-jacent est d’encourager l’exercice d’une citoyenneté active de la part des jeunes, en leur donnant des outils pour leur permettre de changer le monde dans lequel ils vivent. Diminuer son empreinte carbone est nécessaire et la pratique d’un sport comme le vélo permet également de préserver son capital santé. Les mentalités et les pratiques doivent donc évoluer en ce sens dès le plus jeune âge.
Le partenaire choisi pour dispenser cette formation est PROVELO. Le programme pour devenir
« accompagnateur de groupes à vélo dans la circulation » s’articule autour d’activités concrètes,
pratiques et théoriques lors de 4 séances et a un triple objectif :
organisation d’une sortie à vélo dans les circulations avec un groupe
La partie théorique permet d’introduire la pratique du vélo dans le trafic, recueillir des réactions via une mise en situation, apprendre à lire une carte, revenir sur les règles du code de la route, expliquer le rôle du vélo-bus, des encadrants, etc. La pratique, se décline ensuite dans la vérification du vélo et de ses équipements, des sorties d’observation, des jeux de rôle, la découverte d’infrastructures et de manœuvres spécifiques, etc.
A l’issue du cursus, les participants recevront une attestation qui leur permettra de valoriser l’acquisition de ces nouvelles compétences. Environ soixante membres du personnel seront formés prochainement et pourront donc transmettre le goût du vélo aux enfants et aux jeunes qui leur seront confiés.
La Maison des Enfants Pôle Nord propose désormais des cours de remédiation ! Les élèves de l'enseignement primaire peuvent bénéficier de soutien scolaire encadré par des pédagogues compétents, afin de surmonter les défis de l'apprentissage et de se préparer sereinement pour leurs échéances scolaires.
Ces cours de remédiation, dispensés les mardis, jeudis et vendredis de 16h30 à 18h30, offrent une gamme complète d'aide aux devoirs, de remédiation et de mise à jour des apprentissages. Nos pédagogues dévoués s'engagent à accompagner chaque élève selon ses besoins spécifiques et son rythme d'apprentissage.
Notre programme de soutien scolaire ne se limite pas à l'aspect académique. Nous visons également à renforcer la confiance en soi de chaque enfant et à développer des méthodes de travail efficaces. En leur fournissant un cadre d'apprentissage stimulant et bienveillant, nous souhaitons les préparer pour les différentes échéances scolaires avec assurance et détermination.
A travers ces cours, nous offrons aux parents et aux élèves une solution éducative complète pour surmonter les obstacles et réussir. Ensemble, bâtissons un avenir prometteur pour nos enfants.
Depuis 2005 s’organise annuellement, au niveau européen, une campagne de sensibilisation à l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes. Le 15 novembre, « Unequal Pay Day », est la date symbolique à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement (et ce jusqu’à la fin de l’année) car elles gagnent toujours 13% de moins que les hommes.
Dans le secteur public, il n’y a pas de différence salariale homme-femme car il existe des barèmes fixes liés à une fonction et il n’y a évidemment pas de grille barémique différente pour les hommes et les femmes. Cependant, les droits des femmes en matière d’emploi ne se limitent pas au seul salaire. De nombreux autres items entrent en ligne de compte quant on parle d’égalité sur le marché du travail :
« Les femmes seraient encore trop souvent discriminées sur le marché de l’emploi par rapport à la maternité. A compétences égales, une mère de 3 enfants ou une femme seule avec enfants serait encore trop souvent écartée par rapport à d’autres candidat.e.s. Ce sont ces discriminations à l’embauche que nous combattons. La Ville de Bruxelles remplit ainsi son rôle social et sociétal d’employeur en sensibilisant ses recruteurs à prendre en considération l’ensemble de ces facteurs et à veiller à donner aux femmes, les mêmes opportunités qu’aux hommes. Nous voulons être un employeur exemplaire et démontrer que cela n’entrave pas le bon fonctionnement de nos institutions, contrairement aux idées reçues ! »
La Ville de Bruxelles s’est donc penchée sur tous ses paramètres et veille à :
Ainsi, en 2022, 53,41% du personnel de la Ville de Bruxelles est féminin et cela au sein des différents grades :
A noter également : 45% des postes dirigeants (A4 à A11) sont occupés par des femmes.
Enfin, pour renforcer la parité au sein des différents métiers et institutions, déconstruire les stéréotypes sur les formations ou les métiers « genrés » est également capital. C’est pourquoi, l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles veille à déconstruire ces préjugés et à encourager le choix positif d’une formation future au sein de ses écoles via de nombreuses actions de sensibilisation (découverte des métiers scientifiques et projets spécifiques pour inciter les filles à s’inscrire dans ces filières, journées sportives axées sur la mixité, …)
Pour Lydia Mutyebele, échevine PS de l’égalité des chances, « La différence salariale est une problématique très connue depuis des décennies, elle s’avère néanmoins loin d’être réglée au niveau belge et européen. Une série de facteurs sont à l’œuvre : partage inégalitaire de la gestion des tâches ménagères, propension au temps partiel dans des filiales occupées principalement par des femmes, « effet plafond de verre » et cumule d’autres différences et discriminations qu’ils s’agissent de l’orientation sexuelle, de l’origine, du manque de maîtrise des langues, ou de situation de handicap. Avec cette campagne, la ville veut sensibiliser, mobiliser et se positionner en actrice de changement ! ».
La Ville de Bruxelles rejoint CEASE, le réseau des employeurs engagés dans la lutte contre les violences conjugales
En Europe, 1 femme sur 3 a subi des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, la plupart du temps par un conjoint ou ex-conjoint. Cela signifie que chaque employeur a été, est ou sera en contact avec une collaboratrice victime de violences domestiques. Les personnes actives passant un tiers de leur temps au travail, les employeurs sont dans une position stratégique pour créer un environnement bienveillant qui brise le silence autour de ce fléau.
Les violences conjugales ne sont pas uniquement physiques ou sexuelles, elles peuvent prendre d’autres formes: psychologique, administrative, cyberviolence, … et affecter la capacité de la victime à travailler, pouvant aller jusqu’à la démission.
« Nous avons un rôle sociétal à jouer en tant qu’employeur : nous devons montrer l’exemple. Nous avons pris des engagements liés à cette thématique car les violences domestiques ne s’arrêtent pas aux portes du foyer. Il est donc essentiel de proposer un cadre de travail serein et harmonieux où les agent(e)s se sentent suffisamment en confiance pour pouvoir déposer leurs difficultés et recevoir du soutien. »
Le réseau CEASE vise à créer un réseau européen d'employeurs privés et publics engagés contre les violences conjugales et à coconstruire un module de formation sur cette problématique à destination des managers et RHs.
Dans la continuité de son plan d’action pour l’égalité homme-femme, la Ville de Bruxelles rejoint officiellement CEASE ce lundi 17 octobre. Elle s’engage ainsi à sensibiliser son personnel, garantir une culture égalitaire, promouvoir un environnement bienveillant, se référer aux associations spécialisées en cas de besoin, développer un réseau de parties prenantes et suivre l’implémentation des actions déployées en la matière.
Pour Lydia Mutyebele, échevine de l’égalité des chances, « Les chiffres relatifs aux violences dont sont victimes les femmes restent tout à fait alarmants malgré que ce phénomène soit difficile à observer puisqu’il a souvent lieu dans l’intimité du domicile. Le nombre de féminicides qui sont avérés chaque année parle de lui-même… En aménageant un espace qui donne la parole aux victimes sur leur lieu de travail, la ville défend les droits des femmes.»